MESSAGE D’INTERPELLATION DE MAMAN
JEANNE-MARIE SINDANI AU PEUPLE KONGOLAIS

a3.jpgQuand la nation est mise en péril par ses gouvernants, le
peuple doit agir !

Le piège tendu à l’Armée nationale Congolaise ou ce qui en reste
ainsi qu’aux militaires Congolais, gratuitement livrés à la mort actuellement
dans le Rutshuru, après Pweto, Mushake, Rumagabo, etc., au travers de contre-
offensives théâtrales trahies d’avance par « Joseph Kabila », nous incite à
lancer un message d’interpellation à tous les Congolais pour un sursaut
patriotique immédiat. Car, les exécutions systématiques des militaires
congolais, l’irruption permanente depuis 1996 de fausses rebellions
AFDL-RCD-Goma- FDLR -CNDP-M23, fabriquées par Kigali, qui ont préparé
successivement le « mixage » des troupes étrangères dans l’Armée Congolaise,
suite aux accords secrets entre « Joseph Kabila » et le gouvernement rwandais,
ont favorisé  ainsi l’infiltration massive des bataillons
entiers des troupes rwandaises et leurs milices citées plus-haut au sein des
FARDC et dans tout l’appareil de sécurité nationale (Police, Service de
renseignements, immigration, douane…) depuis 2003. Ces intrusions systematiques
des troupes rwandaises au sein des FARDC ont massivement fragilisé l’appareil de
défense nationale. Ainsi, au Congo (RDC), c’est l’existence même de tout un
peuple qui est fortement mis en péril par le régime d’occupation mortifère de
celui que l’on appelle  “Joseph Kabila “.

Sur base de quels principes “Joseph Kabila” prétendrait-il encore
diriger la Rép. Démocratique du Congo ?

Lors d’une entrevue accordée à une source du Journal Le Millénaire le 8 Juin
2012, Bosco Ntaganda, le Terminator, déclare ouvertement ceci: «Je
suis disposé à aller répondre au mandat de la CPI à condition que Kabila soit
également convoqué, car je dispose d’éléments suffisants prouvant qu’il est
impliqué dans les tueries, car étant le commanditaire des évènements en Ituri et
dans le Nord-Kivu
».
Qui dit mieux ? Nkundabatware en son temps
avait fait les mêmes aveux a la presse. «Joseph Kabila» ne peut plus éluder son
rôle de mercenaire rwandais même devant ceux-là qui refusaient encore de voir
l’évidence des faits au sein de son « gouvernement » pour des intérêts
personnels!

En effet, il a toujours prouvé par ses actes anti-patrie qu’il n’est pas le
président des Congolais, malgré le titre farfelu du «président de la république»
qui lui a été collé au truchement de l’imposture et de la fraude. Son régime
d’occupation sert ouvertement à concrétiser les visées hégémonistes et
annexionnistes du président rwandais Paul Kagame. Aujourd’hui, tous les
Congolais se rendent compte qu’avec la complicité flagrante de « Joseph
Kabila », secondé successivement depuis 2001 par d’autres mercenaires rwandais
comme Mutebusi , Laurent Nkundabatware, Bosco Ntaganda, etc., le Rwanda se sert
aujourd’hui de Sultani Makenga, de la même boite AFDL-RCD-PPRDCNDP-, toujours
avec la complicité et l’appui de «Joseph Kabila» pour massacrer les Congolais et
exploiter les richesses de la République Démocratique du Congo de façon illicite
et illégale.

Sans ce pillage systématique des ressources du Congo, le gouvernement
rwandais ne bénéficierait d’aucune considération substantielle sur le plan
international

Selon Human Rights Watch et la MONUSCO, les résultats des auditions de
déserteurs rwandais dans la guerre actuelle au Nord-Kivu à l’est de la RDC ne
laissent en effet aucun doute sur le caractère systématique du recrutement et de
l’envoi des troupes rwandaises avec armes et munitions, ainsi que d’autres
ressortissants rwandais vers la RDC, où ils combattent l’Armée régulière aux
côtés des « mutins » CNDP, issus du « mixage » des troupes et milices rwandaises
dans les FARDC en 2009. Face à cette situation extrêmement grave, fortement
médiatisée et dévoilée dans la Presse par les institutions internationales,
d’une part, par la presse nationale, les Forces vives du changement et la
Société Civile Congolaise, d’autre part, paradoxalement le « gouvernement » à
Kinshasa se contente d’une timide déclaration. Pire encore, les gouvernants
congolais ne condamnent pas l’agression rwandaise!                     Aucune
mesure de sanction constitutionnelle ou diplomatique contre le Rwanda n’est
envisagée jusqu’à ce jour. En revanche, «Kabila» a organisé au mois de mai 2012
la signature des accords secrets supplémentaires comme en 2009, sans l’aval de
son “parlement”, pour faciliter la nouvelle invasion des troupes rwandaises en
RDC sous prétexte d’une « opération conjointe» qui serait envisagée !

Tandis que la population congolaise dans le Kivu n’a pas encore surmonté les
affres de précédentes «opérations conjointes» qui n’avaient pour le seul vrai
but que l’infiltration des troupes rwandaises dans l’Armée Congolaise, suivies
de massacres et les déplacements forcés de la population, aujourd’hui, la
complicité de « Kabila » est totalement mise à nu ; le Rwanda est attrapé la
main dans le sac par la MONUSCO lors de ses expéditions militaires très
sanglantes en renfort a ses milices sous le commandement de de Ntaganda, contre
l’Armée régulière congolaise au Nord-Kivu.

Le mercenariat de « Joseph Kabila » est un fait révoltant, le peuple
doit agir !

L’organisation de tous ces accords secrets et des négociations piégées pour
détruire le Congo et sa population par l’entremise d’une prétendue « coopération
diplomatique » sans respect des préalables, dont entre autres, l’impératif du
respect de l’intégrité territoriale de la RDC, celui de la justice-réparatrice
et de garantie de paix réelle avec un pays agresseur qu’est le Rwanda, est un
grave affront, un crime contre le Congo (RDC) et le peuple Congolais. Cet état
des choses contraint « Kabila » maintenant de tirer toutes les conséquences. Il
doit être contraint à démissionner de ses fonctions apparentes de président de
la république et d’un peuple dont il est le principal ennemi. Nous prions les
pays démocratiques et influents du système international de faire preuve de plus
de responsabilité en refusant de soutenir et de reconnaitre ce gouvernement
illégitime et criminel.

Les Congolais doivent poser la question aux responsables politiques à
Kinshasa pour savoir: qu’en est-il du procès de véritables commanditaires et
assassins de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana ? où est passé le mandat
d’arrêt lancé contre NKundabatware pour crimes de guerre dans notre pays?
Pourquoi « Joseph Kabila » tarde-t-il à l’arrestation de Bosco Ntaganda telle
que l’exigent le peuple congolais et la CPI pour crimes de guerre et crimes
contre l’Humanité commis en RDC? Pourquoi le « gouvernement congolais » ne
condamne-t-il pas l’agression rwandaise avec des mesures diplomatiques fermes et
efficaces conformément au droit international? La RDC doit arreter de subir
passivement un leadership criminel. Il faut le stoper par la desobeissance
populaire.

Chers compatriotes, la situation est extrêmement grave. Notre message est un
cri d’alarme. Devant cette situation nationale à la fois dramatique et
révoltante, nous voulons attirer l’attention de tous les Congolais sur ce qui
suit :

Mettre ce régime d’occupation hors-jeu 

1. Lorsqu’aujourd’hui, face à la vérité tenace des faits, le monde
entier au travers des Nations Unies (MONUSCO), le gouvernement américain, les
organisations internationales des droits de l’Homme, la Société Civile
Congolaise ainsi que la Presse Congolaise et internationale, preuves à l’appui,
interpellent, dévoilent, s’insurgent et désavouent fermement le comportement
belliqueux barbare et irresponsable du gouvernement rwandais qui met ses alliés
dans l’embarras total, une reaction vigoureuse des Forces Vives de la nations
est attendue. Le peuple Congolais tant au pays que dans la Diaspora a le droit
d’exiger des explications concrètes sur le laxisme, l’omerta; la complicité
flagrante des gouvernants congolais qui se traduisent ouvertement par l’inaction
réglementaire et constitutionnelle face à cette machination entretenue contre
notre pays au travers de ces invasions rwandaises répétitives et toutes leurs
conséquences désastreuses pour les Congolais et pour toute l’Afrique depuis plus
d’une décennie. Des violations sans mesure du droit international qui,
paradoxalement, ne sont JAMAIS fermement dénoncées ni condamnées et encore moins
sanctionnées sévèrement par les gouvernants actuels à Kinshasa, conformément aux
Lois et aux normes internationales en vigueur régissant les relations
interétatiques.

2. Il n’y a pas de vraie rébellion au Congo. Car la vérité, encore
une fois livrée en face du monde, sur la mainmise du Rwanda dans la guerre
actuelle en RDC avec la complicité du mercenariat qu’incarne cruellement celui
que l’on appelle «Joseph Kabila», placé à la tête du Congo dans un contexte de
guerre d’invasion-occupation, dévoile non seulement l’embarras des acteurs de ce
régime de la mort imposé à Kinshasa, mais explique aussi pourquoi « Joseph
Kabila », avec son régime tortionnaire et illégitime, signe des accords secrets
avec le Rwanda, pays agresseur qui saigne et pille le Congo depuis 1996; des
accords qui violent massivement et systématiquement le respect de l’intégrité
territoriale du Congo (RDC) avec des conséquences incommensurables sur tous les
plans.

3. Par conséquent, le peuple Congolais a le droit d’exiger à ce que
« Kabila » et la classe politique congolaise soit confrontés à la Constitution
du pays, et en épinglant la culpabilité et la complicité de « Kabila » avec le
pays agresseur. Sa complicité et son cynisme qui se traduisent dans son manque
de volonté de sécuriser les Congolais et ce pays qu’il a pris en otage, ne lui
permettent pas  de prétendre être le garant de la nation. Il ne peut plus
présider sur la destinée de ce peuple qu’il a meurtri et trahi à
souhait.

4.  Nous tenons fermement à attirer l’attention de la classe
politique congolaise, de la Société Civile et de la population congolaise en
général, de ne plus tolérer la distraction de la CENI : Les responsables
actuelles de cette institution de la honte et de triste mémoire doivent
démissionner. Cette institution doit d’abord être reconstituée selon des
critères légaux acceptables au lieu de se précipiter à susciter la colère du
peuple en présentant un calendrier farfelu d’une autre mascarade électorale. La
question relative à la publication du calendrier « réaménagé » pour la prochaine
mascarade électorale relatif aux élections législatives provinciales,
sénatoriales, urbaines, municipales et locales avec l’équipe actuelle, est une
provocation révoltante et irresponsable dans le contexte actuel. Toutes les
Forces Vives de la nation devraient considérer cet acte de monsieur Ngoy Mulunda
comme une insulte au peuple congolais. Elles doivent inviter l’actuelle équipe
des dirigeants de la CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante)  à
démissionner s’ils ont encore  le sens de l’honneur patriotique en tant que
Congolais. Cette provocation-distraction est une véritable fuite en avant
irresponsable pour occulter les soupçons qui pèsent sur sa gestion de cet organe
sensé d’être un appui à la démocratie. Il importe également de rappeler le dépôt
de deux pétitions de la Société civile au bureau de l’Assemblée nationale
réclamant le départ immédiat du bureau de la CENI. La publication de ce
calendrier par monsieur Ngoy Mulunda 6 mois après avoir détourné les suffrages
exprimés par le peuple congolais le 28 novembre 2011 n’est qu’une distraction de
mauvais gout pour désorienter l’attention du peuple congolais face à la guerre
déclenchée par le Rwanda au Nord-Kivu à l’est de la RDC et la complicité de
« Kabila » qui protège Bosco Ntaganda et tous les autres mercenaires rwandais du
CNDP-PPRD-M23 responsables des crimes contre l’Humanité en RDC.
5.  Par ailleurs, Nous voulons attirer l’attention de tous les
Congolais sur les agitations que nous observons actuellement autour d’un
éventuel Sommet de la Francophonie à Kinshasa, la capitale d’un grand pays
francophone mais avec un gouvernement illégitime issu de la fraude électorale de
2011, sous un régime tortionnaire dont la population est systématiquement livrée
aux guerres d’invasion étrangère impunies; aux massacres systématiques, aux
tortures, à la misère imposée d’une manière inextricable; aux viols
systématiques des femmes et des enfants, avec des millions de victimes et de
Déplacés de guerre rescapés sans assistance réelle.
Nous rappelons que la RDC est un pays francophone à cause de sa
population qui a adopté le français comme langue administrative officielle.
Alors, pourquoi la communauté des pays francophones sur le plan international
n’a t – elle jamais haussé le ton, ni prévu des sanctions significatives contre
ce régime à Kinshasa qui ne respecte ni les droits élémentaires de Humains, ni
les règles démocratiques chères à l’Organisation Internationale de la
Francophonie? Comment l’OIF peut-elle fréquenter les acteurs d’un régime qui
excellent sans cesse dans le despotisme et le banditisme contre la population?
Nous demandons à la communauté des pays francophones de soutenir les efforts du
peuple congolais pour sanctionner sévèrement ce gouvernement, qui bafoue sans
vergogne les droits de ses citoyens, en optant pour un changement de lieu de ce
sommet de 2012. Car, le peuple congolais exige d’abord l’arrestation de Bosco
Ntaganda et son transfert à la CPI ; des sanctions contre le Rwanda,
conformément au droit international, et le retour effectif des déplacés internes
dans leurs villages, avant d’envisager la tenue de ce sommet de la Francophonie
à Kinshasa à une autre occasion dans des conditions plus
confortables.

6.  Nous saluons avec fierté la résistance du peuple congolais, son
éveil patriotique et sa détermination à maintenir l’unité nationale face aux
agressions du Rwanda. Nous apprécions à juste valeur les dernières déclarations
courageuses des institutions et de la Presse internationales, des organisations
des droits de l’Homme, notamment Human Rights Watch, condamnant et dénonçant
unanimement les allures belliqueuses infernales du Rwanda. C’est avec une
sincère gratitude que nous observons depuis au moins 2010 le soutien et les
déclarations d’un grand nombre des Rabbins Juifs, des parlementaires
britanniques et américains, et aussi certains belges, en faveur de la paix et la
fin de l’impunité au Congo. En outre, la déclaration du nouveau président
français Monsieur François Hollande tend à rassurer le peuple congolais sur son
refus de cautionner l’imposture et la dictature en RDC. Notre interpellation va
tout droit aux gouvernements des pays africains, au gouvernement américain et à
l’Union Européenne afin de faire bon usage de leur force diplomatique pour faire
pression sur le Rwanda, au président Paul Kagame et son « homme » à Kinshasa,
« Joseph Kabila » à mettre fin aux guerres d’invasions et aux fausses rebellions
entretenues par eux en RDC. La RDC doit jouer son rôle moteur dans le concert
des nations via des relations harmonieuses avec
tous ses partenaires.
7.  Les Congolais ne sont pas responsables des conflits ethniques
au Rwanda. Se basant sur les accords signés par le Rwanda et la République
Démocratique du Congo et co-signés par l’ONU en 1996 sur le rapatriement des
réfugiés rwandais dans leur pays, le Rwanda s’était engagé de garantir la
sécurité de ses citoyens Hutu comme Tutsi à leur retour chez eux. C’est
pourquoi
, l’organisation du
dialogue inter-rwandais ainsi que d’une conférence de paix et de réconciliation
au Rwanda est un impératif incontournable pour couper court aux prétextes
fallacieux et irresponsables du
gouvernement
rwandais
.
8. Enfin, nos pensées vont vers nos compatriotes des provinces
martyrs du Kivu et de la province orientale qui subissent des violences extrêmes
par suite de la guerre de prédation internationale qui nous est imposée depuis
17 longues années; et par son intensification de ces derniers temps, avec son
cortège de femmes et jeunes enfants sauvagement violées, de massacres et
déplacement massifs et forcés des populations congolaises. Cet état de choses ne
pourra prendre fin qu’avec une réaction vigoureuse et énergique des Congolais
eux-mêmes par la désobéissance civile ferme; car le pays est pris en otage par
des mercenaires étrangers qui, par la force terroriste, des chars et des canons,
usurpent le pouvoir d’Etat en ce moment en RDC.
9.  Ntaganda doit être arrêté et transféré a la CPI. Tous les
Congolais sont appelés à un sursaut patriotique immédiat et responsable pour
mettre fin au régime d’occupation en RDC. Un peuple averti en vaut 7 fois 77
milles générations.
10. Que Nzambe le Très Haut tout puissant bénisse, protège le Kongo
et son peuple !

Jeanne-Marie   Presidente de updcongo/allemagne   http://UPdcongo.com

Sindani